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Mon métier, c'était l'imprimerie.
Ma passion, c'est la typographie.

Ce blog sera fait de commentaires sur mes visites sur certains blogs traitant de l'impression des timbres-poste.

mardi 31 décembre 2013

PREOS TYPE MERCURE

Sur le blog "Le type Mercure"
ces timbres préoblitérés qui sont donnés comme faux par l'auteur.



Si c'est vrai que sur certains timbres surchargés, c'est la rotative qui a imprimé en un même passage, l'effigie en couleur et la surcharge en noir avec les clichés montés directement sur le cylindre qui imprime le numéro de feuille et la date, il ne faut pas oublier que cette surcharge a pu être faite bien longtemps après sur une presse à platine, feuille par feuille, et très probablement sur une presse de type "Minerve" avec la marge des feuilles à la main. Il faut bien connaître la fabrication des timbres et les rotatives employées, pour savoir qu'une telle impression à cheval, accidentelle, n'est pas possible sur une rotative. Un tel écart est certainement possible sur une presse à platine, et en est même la preuve pour l'exemple montré. Donc le noir de la surcharge peut très bien être différent du noir de la date d'impression.


Ce qui ne justifie pas une fausse surcharge, mais il est prudent de vérifier, soit par le foulage au dos du timbre, soit par quelqu'un qui s'y connait.

Dans les années 1960-80, l'Imprimerie des timbres-poste utilisait ce type de presse automatique pour l'impression des surcharges :
(Doc. Musée de l'Imprimerie - Lyon)


Bonne et heureuse Année 2014 à tous.


Pour répondre à BG :

L'absence totale de foulage au dos du timbre indique que ce n'est pas une impression typographique et justifie une fausse surcharge, enlevant de ce fait tout intérêt et toute valeur. N'importe qui peut faire une impression numérique, laser ou jet d'encre, pour tromper.

Papy24

1 commentaire:

  1. J’ai particulièrement apprécié votre analyse et bien que je considère connaitre un peu les timbres et leurs impressions j’en apprends presque tous les jours grâce à la relecture des principaux ouvrages sur le sujet parus depuis le début du 20ème siècle et la découverte de ce blog. Malheureusement ces ouvrages parlent plus de philatélie pure que de méthode d’impression. Vos remarques montrent bien la différence qu’il y a entre l’imprimeur et l’utilisateur du timbre. C’est vrai ce décalage est impossible en « rotatif » et pourrait l'être en tirage « à plat ».
    Je vais essayer de vous exposer comment je suis arrivé à déterminer avec certitude la qualité de truquer de ces timbres surchargés. Premièrement il faut que financièrement cela en vaille la peine et par conséquent ce sont souvent des pièces spectaculaires. Le timbre support doit être acquis facilement. Deuxièmement, dans nos bagages de simple philatéliste nous avons d’abord nos yeux pour comparer et le fait de savoir comment telle ou telle surcharge a été imprimée n’intéresse qu’une minorité de personne. Pourtant le type même du rendu de l’impression d’une surcharge « à plat » et « rotative » permet déjà une première distinction, donc, le fait d’appréhender ces différentes techniques est essentiel. Ici les surcharges ressemblent un peu plus à du « rotatif » bien que sur des photos cela soit moins nette que sur les timbres examinés eux même.
    Nous, les philatélistes contemporains, avons la chance d’avoir le recul du temps, donc la connaissance des différentes pièces apparues sur le marché. C’est ainsi qu’il est de notoriété qu’aucun type mercure surchargé préo n’a été effectué par un tirage « à plat ». Les multiples générations de collectionneurs de coins datés depuis la bande à De Winck et Charvet auraient eut 75 années pour en découvrir l’existence ce qui n’est malheureusement pas le cas.
    J’ai eu l’opportunité d’avoir en mains les CD présentés sur mon blog. Et rien que du regard on voit qu’il y a trop de différence avec des exemplaires réputés authentiques pour comparaison aussi bien « à plat » que « rotatif » d’ailleurs. Ils n’ont bien entendu aucun véritable foulage au verso, c’est une des premières règles en expertise pour les surcharges mais elle n’est malheureusement pas systématique. Après on examine l’encre d’abord en lumière blanche rasante puis sous UV avec différentes longueur d’ondes. Et là bien des surprises avec des azurants dans l’encre ce qui semble impossible pour l’époque concerné. Enfin on s’attarde sur la surcharge elle même forme des lettres, taille, orientation et planchage. Bien sûr les caractéristiques de la case 100 d’un tirage « rotatif » et de la case 89 d’un tirage « à plat » ne sont évidement pas présent. Dernier détail qui rejoint le premier élément plus haut c’est que pour qu’il y est une variété spectaculaire il faut aussi du normal sans décalage avec même encre et même typographie et étonnamment on en trouve pas non plus.

    Conclusion, 3 CD, trois faux de différentes facture ceux du 60c étant les plus dangereux.

    BG

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