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Mon métier, c'était l'imprimerie.
Ma passion, c'est la typographie.

Ce blog sera fait de commentaires sur mes visites sur certains blogs traitant de l'impression des timbres-poste.

mardi 25 septembre 2012

REPORT DE DATE


Une question posée par Semeuse 22 sur le Forum indépendant des collectionneurs
(collections.conceptbb.com) pour ce coin daté de 1937.

(Scan transmis par Semeuse22)

Dans sa publication « Timbres et Types. Vol. XII – La fabrication en typographie », Pierre de Lizeray donne cette explication :


Il se trompe, il n’en est rien.

Dans les années 80, en travaillant sur les presses typographiques Chambon, j’avais remarqué ce report de la date et cherché sa provenance. Sur la machine, il a été très facile de repérer l’endroit où se produisait ce report.  En suivant l’ordre sur la rotative, le numéro de feuille et la date sont imprimés en noir sur le premier bloc d’impression, puis le timbre en couleur sur le suivant, jusque là aucune possibilité de report, puis le perforage et alors l’apparition du report et son effacement progressif aussitôt après. C’est bien l’outil du "pointillage" qui provoque ce phénomène en prenant l’encre sur la date et en la reportant à chaque rangée de perforation. Ce ne sont donc pas les roulettes d’entraînement de la bande de papier situées bien après.

Cela ne se produit pas toujours et dépend de la quantité d’encre donnée à l’impression de la date. Il n’y a pas d’encrier pour ce bloc en raison de la faible consommation d’encre. Mais quand il n’y a plus assez d’encre, il est nécessaire d’en remettre avec le bout de la spatule, et il y en a parfois un peu trop et l’encrage de la date est excessif. C’est comme ça que la plaque métallique du bloc de perforage qui maintient la bande lors de la perforation se trouve maculée et qu’elle reporte l’encre en trop jusqu’à son assèchement, puis recommence à chaque feuille.

De Vinck avait vu juste en remarquant l’écartement identique à la hauteur du timbre.


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