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Mon métier, c'était l'imprimerie.
Ma passion, c'est la typographie.

Ce blog sera fait de commentaires sur mes visites sur certains blogs traitant de l'impression des timbres-poste.

jeudi 12 avril 2012

SEMEUSES ENCORE

Sur le blog http://semeuse.blogspot.fr Semeuse 13 nous montre des … Semeuses !

Très intéressant ce blog : les premiers timbres imprimés en rotatives.


Si le premier tirage a été imprimé avec une seule couleur, pour le timbre, le numéroteur de feuille et la date, cela indique que les clichés galvanos étaient montés sur le cylindre numéroteur et qu’un seul bloc typo était utilisé. Pour les tirages suivants, deux blocs installés et deux couleurs : une pour le timbre, l’autre pour la date.

Mais pour la surcharge et la date en rouge, cela nous indique qu’elle a été imprimée sur la rotative, et non en repiquage sur une platine, avec utilisation des deux blocs, et donc les clichés de la surcharge montés sur le cylindre numéroteur. Cela a dû être pareil pour cette autre surcharge en bleu ou probablement pour les préoblitérés.


Pour cette impression recto-verso, on peut facilement imaginer que le bord de la bande de papier a été déchirée sur un bord, la trace n’est pas droite, et que la partie manquante a laissé les clichés maculer le cylindre de pression et que par la suite, l’impression s’est faite recto-verso jusqu’à disparition de l’encre du cylindre de pression. Phénomène assez rare en typographie rotative puisqu’il n’y a pas de tour sans feuille comme sur les presses à cylindre.


Les plis accordéon sont assez fréquents sur la rotative, puisqu’il suffit de déplacer trop rapidement la bobine de papier latéralement pour provoquer un pli longitudinal de la bande de papier avant son impression, mais la plupart de ces feuilles fautées ont été retirées.


Les impressions sur raccords ont également échappé au contrôle.


Des lettres disparaissaient à l’impression à cause d’un excès d’encrage ou suite au bouchage de la gravure par de l’encre sèche.


Piquage à cheval ou absence de piquage, tout ça aurait dû être retiré, mais ne l'a pas été pour le grand plaisir des philatélistes. Il n'y en a pas tant que ça, c'est ce qui fait leur valeur. Toutes ces anomalies d’impression ont une histoire à raconter si l’on sait les regarder avec attention et les comprendre, et permettent naturellement d’identifier le procédé d’impression.

2 commentaires:

  1. Bonjour,
    à propos des surcharges Algérie, il me semble avoir lu il y a quelques temps, que vous pensiez qu'elles avaient été imprimées avant les timbres, ce qui me parait être une curieuse idée.
    En êtes vous certain ?
    Cordialement
    Frédéric

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    1. On ne peut jamais être certain. La logique serait que le numéro de feuille soit imprimé en premier, et donc la surcharge aussi. Excellente remarque qui me fait douter de ma première idée. Il est bien possible que le numéroteur soit sur le deuxième bloc de la rotative avec la surcharge, remettant la logique en question.
      Merci pour votre remarque. Cordialement.

      Papy24

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